Bonjour,
Je m’appelle Mathilde BUJEAUD et je suis actuellement étudiante en 4e année de kinésithérapie, à Paris (École de Kinésithérapie de Paris - ADERF).
Dans le cadre de cette dernière année, je réalise un mémoire de fin d’étude.
L’objectif de mon mémoire est de réaliser un état des lieux des pratiques des masseurs-kinésithérapeutes dans la prise en charge des enfants et adolescents de 2 à 18 ans atteints de paralysie cérébrale ayant reçu des injections de toxine botulinique au niveau du triceps sural. Le questionnaire est composé de 28 questions.
Toutes les réponses seront recueillies de façon anonyme et seront utilisées uniquement dans le cadre de mon mémoire.
Voici donc mon questionnaire
Vous remerciant par avance de votre implication, je reste à votre disposition pour toutes informations complémentaires.
Bien cordialement, Mathilde Bujeaud. Janvier 2024.
Dans le cadre d’une étude sur la myopathie spastique des adultes avec paralysie cérébrale, l’équipe BIOTN composée du Dr Maud Pradines (de l’UR 7377 de l’Université Paris-Est Créteil (UPEC)) et du Pr. Jean-Michel Gracies (CHU Henri Mondor, Créteil) recherche des kinésithérapeutes et des adultes avec PC intéressés par une participation à cette étude clinique soutenue par la Fondation Paralysie Cérébrale. Pour en savoir plus, c’est par ici ➡️ https://bit.ly/3Rg3XjA.
Source : www.fondationparalysiecerebrale.org
Une cordée… C’est un groupe de personnes qui discute par un échange de courrier ou sur un forum, sur une thématique de leur choix.
Un extrait du livre « Un amour comme tant d’autres ? Handicaps moteurs et sexualité » - Auteur(s) : Dr Bernadette Soulier - Ed. APF 2001, Chapitre XIV : Questions spécifiques à certains handicaps.
Ce paragraphe a été écrit grâce aux informations recueillies auprès du Dr. Boulot, obstétricien à l’hôpital Arnaud de Villeneuve à Montpellier.
L’homme et la femme atteinte d’IMC ont une fertilité normale. La grossesse se déroule simplement. On la classe dans les grossesses légèrement à risque mais sans plus. Le fœtus n’a pas de risque de souffrance malgré les contractures ou mouvements athétosiques de la mère. Son développement se déroule normalement.
L’accouchement s’effectue par voie basse, quand il n’y a pas de malformation gênante du bassin, avec ou sans péridurale selon les déformations vertébrales et le désir de la mère. La césarienne est à éviter, car elle risque de fragiliser une paroi abdominale qui est souvent assez défaillante ce qui peut entraîner une insuffisance respiratoire. Le travail n’est pas gêné par les contractures qui ne concernent pas le muscle lisse de l’utérus, ni le vagin, ni le muscle du releveur de l’anus (qui soutien le vagin). Il n’y a jamais de tétanisation de l’utérus.
Le bébé n’a pas plus de risque d’avoir une anomalie que la moyenne. La seule question qui peut faire problème dans le cas d’une mère atteinte d’IMC, c’est d’être certain du diagnostic d’IMC et qu’il ne s’agit pas d’une autre atteinte qualifiée d’IMC initialement mais qui cache en fait une maladie neuromusculaire, une maladie métabolique ou une maladie génétique (le diagnostic d’IMC est en effet porté parfois par défaut, c’est-à-dire par élimination des autres affections causes de handicap ; rarement, on peut avoir parlé d’IMC par erreur).