Grossesse - accouchement, Brigitte témoigne
mercredi 30 juin 2010

Vous êtes une femme atteinte d’infirmité motrice cérébrale et vous avez eu un enfant.
Merci de partager avec nous votre expérience !!!

Vous pouvez retrouver le questionnaire témoignage et y répondre si vous le souhaitez.

Je m’appelle Brigitte (prénom fictif) et j’ai aujourd’hui 56 ans.

- La date de votre accouchement  : 15 avril 1994, j’avais 40 ans.

- Est-ce votre premier enfant ? : Oui.

Avant et pendant la grossesse

- Quelles étaient vos questionnements ? :
Mon enfant risque-t-il d’être lui aussi handicapé ?

Où trouver des aides techniques adaptées à mon handicap me permettant de rester autonome.

La peur de ne pas pouvoir bénéficier de la péridurale à cause des dystonies et de mes mouvements involontaires.

- Avez-vous eu les renseignements dont vous aviez besoin ? :
Un peu.

L’accouchement

- Comment cela s’est-il passé ? :
J’ai pu être rassurée pour mon bébé grâce à l’amniocentèse, l’équipe de l’hôpital a été parfaite.
J’ai pu avoir une péridurale, mais le col de l’utérus restant fermé, j’ai accouché par césarienne.

- Y avait-il une équipe spécifique ? :
Une assistante sociale est venue dans ma chambre sans bien expliquer son rôle et j’ai cru qu’il s’agissait d’une intervention suite à une dénonciation d’un tiers qui considérait que j’étais incapable de m’occuper d’un bébé.

Autour de la naissance

- De quelles aides pratiques avez-vous eu besoin ? :
J’ai eu besoin, d’une baignoire de bébé et d’un siège de bain pour lui qu’une voisine m’a prêtée.

Je m’installais par terre, sur des serviettes de bains pour baigner et changer mon fils sans le faire tomber.

J’ai beaucoup utilisé le porte kangourou.

- Quelle a été la participation de votre conjoint ? :
Normale, il avait confiance en moi.

- Avez-vous eu besoin de l’aide d’autres personnes ? :
La PMI (Protection Maternelle Infantile) de ma commune m’a proposée de venir les voir si j’en ressentais le besoin.

Fin du questionnaire

Que souhaitez-vous ajouter ? :
J’aurais préféré connaître l’ APF à cette époque et avoir un autre neurologue que celui qui me suivait à ce moment là.

Nous vous remercions Brigitte pour votre témoignage.