Témoignage d’Hélène sur " le regard de l’autre".
vendredi 24 janvier 2020

Le regard de l’autre


  • Présentation :

Qui êtes vous ? Femme

Votre âge ? 49 ans

Un prénom (pseudo ou pas) : Hélène !

  • Je suis sensible au regard :
        • de la famille : Oui
        • au regard des ami(e)s, connaissances : Oui
        • des collègues de travail : Non
        • des professionnels de la santé : Non
        • Je suis sensible au regard des inconnus : Oui

  • Ce que j’ai à dire :

Je ne suis pas vraiment sensible au regard de l’autre : Il m’arrive d’être très sensible au regard des inconnus lorsque j’ai des fuites urinaires pour cause d’un handicap moteur IMC et aussi pour cause de trop d’émotions, trop de stress, de froid, de chaleur, parfois et trop de fatigue et cela me provoque des crises de hurlements pour cause de trop de contrariétés et je déteste être regardée comme une personne handicapée malade mentale.

  • Le regard de votre famille :

Il m’arrive d’être très sensible au regard de ma famille surtout lorsque je vois mes parents et lorsque je vois ma mère, seule ou mon père, seule, lorsque je pleure dans la rue parce que je suis tendue psychiquement et que j’ai des réactions nerveuse dans le corps du à une souffrance psychique liée au handicap, ma mère me dit "à 3 si tu ne t’arrêtes pas de pleurer, je ne t’accompagne plus à tes rendez vous médicaux" et mon père, lorsqu’il m’a accompagné à une séance de Feldenkrais chez une de mes tantes, il m’a dit "c’est ça pleure" mais d’une façon qui ne me fait pas plaisir et cela me peine de même que ma mère me parle d’une façon qui ne me fait pas plaisir, parfois, ça me peine aussi et je suis jugée comme une handicapée et une malade alors que je ne veux pas donner cette impression là.

  • Le regard des ami(e)s, connaissances :

Ce que j’ai à dire par rapport au regard des connaissances et des ami(es), il n’y a pas de souci de ce coté parce qu’il s’agit d’anciens et d’anciennes camarades que je revois au sein d’APF France handicap mais le regard de certaines connaissance a été très mal vu lors d’une sortie à la Bibliothèque François Mitterrand à l’Association Aurore dans le cadre du Service d’Accompagnement à la Vie Sociale du 13ème arrondissement de paris que j’ai côtoyé pendant 2 ans et c’était un SAVS pour Personnes Handicapées Psychiques les les animatrices ne se sont pas rendues compte de ce qui m’est arrivée alors cela a provoqué de la violence envers les connaissances du SAVS Aurore et de l’Association Aurore : Un SAVS pour Personnes Handicapées Psychiques et une Association pour Personnes Handicapées Psychiques !

  • Le regard au travail :

Vu que je fais un Atelier de Peinture sur Soie et sur Porcelaine au sein d’APF FRANCE HANDICAP de Paris, il s’agit de camarades qui sont des Collègues de Travail et d’Association et la prof de Peinture, est une dame retraitée qui a été enseignante de métier et qui est très sympa et je fais mon Travail de Peinture et mon travail Artistique chez moi, il n’y a aucun souci et je n’ai jamais eu de travail salarié.

  • Le regard des professionnels de santé :

Je faisais de la kinésithérapie à l’hôpital Saint-Joseph et ma Kiné avec laquelle je faisais de la kinésithérapie à l’hôpital Saint-Joseph ne veux plus faire de Kiné avec moi car lorsque je faisais du vélo en salle de Kiné à l’hôpital Saint-Joseph, mon père m’a dit "c’est ça énerve toi" d’une façon qui ne m’a pas fait plaisir et ça m’a fait pleuré, alors, j’ai pleuré en hurlant fort et je suis obligée de faire ma kiné avec un autre kiné, alors, ça me peine davantage.

  • Le regard des inconnus :

Lorsque je suis tendue pour marcher lorsque je marche avec ma mère, seule, ou mon père, seule, dans Paris car ma famille proche est loin, maintenant, sauf, une de mes tantes, ancienne artiste danseuse chorégraphe, pendant 43 ans qui me fait faire le Feldenkrais, une méthode de détente où l’on travaille certaine partie de son corps, il n’y a pas de problème mais c’est quand je marche dans Paris avec ma mère, seule ou mon père, seule, que je suis tendue pour cause de souffrance psychique liée au handicap et que des inconnus se demandent ce qu’il se passe lorsque je pleure dans la rue en marchant dans Paris, avec ma mère, seule ou mon père, seule. Je n’apprécie pas !

  • Que souhaitez-vous ajouter ?

Je souhaite ajouter que lorsque je marche très souvent dans Paris, avec mes parents, ma mère, seule ou mon père, seule, j’ai tendance à pleurer en public sans le vouloir et que ce soit volontaire du à trop de contrariétés et du à une souffrance psychique liée au handicap que j’ai et lorsque je me tends psychiquement car j’en bave encore et lorsque les inconnus se demandent ce qu’il se passe, il ne se rendent pas compte de ce qu’est le handicap moteur infirme moteur cérébral de naissance et la souffrance psychique liée au handicap et ne se rendent pas compte du mal qu’ils peuvent faire aux personnes en situation de handicap moteur IMC.

Hélène, nous vous remercions de votre témoignage.

  • Pour vous exprimer :