Grossesse - accouchement, Carole témoigne
mercredi 11 avril 2012

Vous êtes une femme atteinte d’infirmité motrice cérébrale et vous avez eu un enfant.
Merci de partager avec nous votre expérience !!!

Vous pouvez retrouver le questionnaire témoignage et y répondre si vous le souhaitez.


Je m’appelle Carole, je suis une femme de 22 ans.

Mon âge aujourd’hui  : 22 ans
La date de votre accouchement  : 22/12/2009
Est-ce votre premier enfant ? : oui

Avant et pendant la grossesse

Quelles étaient vos questionnements ?
Étant jeune (19 ans à l’époque) et ne connaissant vraiment rien à la petite enfance, aux bébés et à la grossesse, je me posais beaucoup de questions en voyant mon corps changer, et je me demandais surtout vais-je être à la hauteur ? Est-ce que je serais capable d’élever un en enfant, de mener à terme ma grossesse...

Avez-vous eu les renseignements dont vous aviez besoin ? :
Non satisfaisant

L’accouchement

Comment cela s’est-il passé ? :
Très rapide. Durant les cours de préparation à l’accouchement, on nous avait préparé aux longs accouchements, toutes les étape etc... Du moment où j’ai perdu les eaux à la naissance de mon fils, il s’est écoulé 3 heures. L’accouchement s’est bien passé mais j’ai toujours gardé en moi un sentiment de frustration : je ne me suis pas trouvée actrice de mon accouchement, on m’a tout imposé... Même si la sage-femme était vraiment géniale.

Y avait-il une équipe spécifique ? :
Ce que j’ai particulièrement apprécié c’est que je n’ai vu que trois personnes : l’anesthésiste, la sage-femme et mon gynécologue-obstétricien.

Autour de la naissance

De quelles aides pratiques avez-vous eu besoin ? :
La première chose était la présence de mon conjoint car psychologiquement, c’est la seule personne qui a su m’apaiser, trouver les mot et faire de ce moment un beau moment. Je ne peux pas vraiment dire les conseils de la sage-femme car dès que je cherchais une position pour me soulager, j’étais vite remise dans la position initiale ce qui ne me convenait pas...

Quelle a été la participation de votre conjoint ? :
Du début à la fin, il m’a soutenue psychologiquement, car c’était pour moi un vrai moment de panique où tout devenait concret.

Avez-vous eu besoin de l’aide d’autres personnes ? :
Personnellement non, mais la sage femme venait quand même me replacer et vérifier que le travail se passe bien. C’est mon gynécologue-obstétricien qui a pris le bébé au moment de l’expulsion.

Fin du questionnaire

Que souhaitez-vous ajouter ? :
Qu’avec le recul, j’aurais voulu qu’on me laisse plus d’autonomie pour me sentir actrice de mon accouchement, qu’on me laisse être à l’écoute de mon corps... enfin sur le plan psychologique ou durant les cours de préparation à l’accouchement et mon séjour, un suivi aurait été bien pour moi, mais je n’ai pas osé faire la démarche par moi même...

Nous vous remercions de votre témoignage Carole