Vous êtes une femme atteinte d’infirmité motrice cérébrale et vous avez eu un enfant.
Merci de partager avec nous votre expérience !!!
Vous pouvez retrouver le questionnaire témoignage et y répondre si vous le souhaitez.
Je m’appelle Carole, je suis une femme de 22 ans.
Mon âge aujourd’hui : 22 ans
La date de votre accouchement : 22/12/2009
Est-ce votre premier enfant ? : oui
Quelles étaient vos questionnements ?
Étant jeune (19 ans à l’époque) et ne connaissant vraiment rien à la petite enfance, aux bébés et à la grossesse, je me posais beaucoup de questions en voyant mon corps changer, et je me demandais surtout vais-je être à la hauteur ? Est-ce que je serais capable d’élever un en enfant, de mener à terme ma grossesse...
Avez-vous eu les renseignements dont vous aviez besoin ? :
Non satisfaisant
Comment cela s’est-il passé ? :
Très rapide. Durant les cours de préparation à l’accouchement, on nous avait préparé aux longs accouchements, toutes les étape etc... Du moment où j’ai perdu les eaux à la naissance de mon fils, il s’est écoulé 3 heures. L’accouchement s’est bien passé mais j’ai toujours gardé en moi un sentiment de frustration : je ne me suis pas trouvée actrice de mon accouchement, on m’a tout imposé... Même si la sage-femme était vraiment géniale.
Y avait-il une équipe spécifique ? :
Ce que j’ai particulièrement apprécié c’est que je n’ai vu que trois personnes : l’anesthésiste, la sage-femme et mon gynécologue-obstétricien.
De quelles aides pratiques avez-vous eu besoin ? :
La première chose était la présence de mon conjoint car psychologiquement, c’est la seule personne qui a su m’apaiser, trouver les mot et faire de ce moment un beau moment. Je ne peux pas vraiment dire les conseils de la sage-femme car dès que je cherchais une position pour me soulager, j’étais vite remise dans la position initiale ce qui ne me convenait pas...
Quelle a été la participation de votre conjoint ? :
Du début à la fin, il m’a soutenue psychologiquement, car c’était pour moi un vrai moment de panique où tout devenait concret.
Avez-vous eu besoin de l’aide d’autres personnes ? :
Personnellement non, mais la sage femme venait quand même me replacer et vérifier que le travail se passe bien. C’est mon gynécologue-obstétricien qui a pris le bébé au moment de l’expulsion.
Que souhaitez-vous ajouter ? :
Qu’avec le recul, j’aurais voulu qu’on me laisse plus d’autonomie pour me sentir actrice de mon accouchement, qu’on me laisse être à l’écoute de mon corps... enfin sur le plan psychologique ou durant les cours de préparation à l’accouchement et mon séjour, un suivi aurait été bien pour moi, mais je n’ai pas osé faire la démarche par moi même...
Nous vous remercions de votre témoignage Carole