Bonjour,
Je m’appelle Mathilde BUJEAUD et je suis actuellement étudiante en 4e année de kinésithérapie, à Paris (École de Kinésithérapie de Paris - ADERF).
Dans le cadre de cette dernière année, je réalise un mémoire de fin d’étude.
L’objectif de mon mémoire est de réaliser un état des lieux des pratiques des masseurs-kinésithérapeutes dans la prise en charge des enfants et adolescents de 2 à 18 ans atteints de paralysie cérébrale ayant reçu des injections de toxine botulinique au niveau du triceps sural. Le questionnaire est composé de 28 questions.
Toutes les réponses seront recueillies de façon anonyme et seront utilisées uniquement dans le cadre de mon mémoire.
Voici donc mon questionnaire
Vous remerciant par avance de votre implication, je reste à votre disposition pour toutes informations complémentaires.
Bien cordialement, Mathilde Bujeaud. Janvier 2024.
Dans le cadre d’une étude sur la myopathie spastique des adultes avec paralysie cérébrale, l’équipe BIOTN composée du Dr Maud Pradines (de l’UR 7377 de l’Université Paris-Est Créteil (UPEC)) et du Pr. Jean-Michel Gracies (CHU Henri Mondor, Créteil) recherche des kinésithérapeutes et des adultes avec PC intéressés par une participation à cette étude clinique soutenue par la Fondation Paralysie Cérébrale. Pour en savoir plus, c’est par ici ➡️ https://bit.ly/3Rg3XjA.
Source : www.fondationparalysiecerebrale.org
Une cordée… C’est un groupe de personnes qui discute par un échange de courrier ou sur un forum, sur une thématique de leur choix.
Vous êtes une femme atteinte d’infirmité motrice cérébrale et vous avez eu un enfant.
Merci de partager avec nous votre expérience !!!
Vous pouvez retrouver le questionnaire témoignage et y répondre si vous le souhaitez.
Je m’appelle Brigitte (prénom fictif) et j’ai aujourd’hui 56 ans.
La date de votre accouchement : 15 avril 1994, j’avais 40 ans.
Est-ce votre premier enfant ? : Oui.
Quelles étaient vos questionnements ? :
Mon enfant risque-t-il d’être lui aussi handicapé ?
Où trouver des aides techniques adaptées à mon handicap me permettant de rester autonome.
La peur de ne pas pouvoir bénéficier de la péridurale à cause des dystonies et de mes mouvements involontaires.
Avez-vous eu les renseignements dont vous aviez besoin ? :
Un peu.
Comment cela s’est-il passé ? :
J’ai pu être rassurée pour mon bébé grâce à l’amniocentèse, l’équipe de l’hôpital a été parfaite.
J’ai pu avoir une péridurale, mais le col de l’utérus restant fermé, j’ai accouché par césarienne.
Y avait-il une équipe spécifique ? :
Une assistante sociale est venue dans ma chambre sans bien expliquer son rôle et j’ai cru qu’il s’agissait d’une intervention suite à une dénonciation d’un tiers qui considérait que j’étais incapable de m’occuper d’un bébé.
De quelles aides pratiques avez-vous eu besoin ? :
J’ai eu besoin, d’une baignoire de bébé et d’un siège de bain pour lui qu’une voisine m’a prêtée.
Je m’installais par terre, sur des serviettes de bains pour baigner et changer mon fils sans le faire tomber.
J’ai beaucoup utilisé le porte kangourou.
Quelle a été la participation de votre conjoint ? :
Normale, il avait confiance en moi.
Avez-vous eu besoin de l’aide d’autres personnes ? :
La PMI (Protection Maternelle Infantile) de ma commune m’a proposée de venir les voir si j’en ressentais le besoin.
Que souhaitez-vous ajouter ? :
J’aurais préféré connaître l’ APF à cette époque et avoir un autre neurologue que celui qui me suivait à ce moment là.
Nous vous remercions Brigitte pour votre témoignage.