Bonjour,
Je m’appelle Mathilde BUJEAUD et je suis actuellement étudiante en 4e année de kinésithérapie, à Paris (École de Kinésithérapie de Paris - ADERF).
Dans le cadre de cette dernière année, je réalise un mémoire de fin d’étude.
L’objectif de mon mémoire est de réaliser un état des lieux des pratiques des masseurs-kinésithérapeutes dans la prise en charge des enfants et adolescents de 2 à 18 ans atteints de paralysie cérébrale ayant reçu des injections de toxine botulinique au niveau du triceps sural. Le questionnaire est composé de 28 questions.
Toutes les réponses seront recueillies de façon anonyme et seront utilisées uniquement dans le cadre de mon mémoire.
Voici donc mon questionnaire
Vous remerciant par avance de votre implication, je reste à votre disposition pour toutes informations complémentaires.
Bien cordialement, Mathilde Bujeaud. Janvier 2024.
Dans le cadre d’une étude sur la myopathie spastique des adultes avec paralysie cérébrale, l’équipe BIOTN composée du Dr Maud Pradines (de l’UR 7377 de l’Université Paris-Est Créteil (UPEC)) et du Pr. Jean-Michel Gracies (CHU Henri Mondor, Créteil) recherche des kinésithérapeutes et des adultes avec PC intéressés par une participation à cette étude clinique soutenue par la Fondation Paralysie Cérébrale. Pour en savoir plus, c’est par ici ➡️ https://bit.ly/3Rg3XjA.
Source : www.fondationparalysiecerebrale.org
Une cordée… C’est un groupe de personnes qui discute par un échange de courrier ou sur un forum, sur une thématique de leur choix.
Vous pouvez aussi répondre au questionnaire-témoignage sur "Ma philosophie de vie" qui a été sensiblement enrichi avec d’autres questions si vous le souhaitez. Vos réponses peuvent aider d’autres personnes.
Je m’appelle (prénom fictif) : Catherine (Caty)
Sexe : Une femme
Mon âge : 34 ans
J’habite : Chez moi
Ma philosophie de vie
« Le mot Handicap fait peur et il faut avoir un certain recul sur soi pour
ne plus se réduire à une simple étiquette qu’on nous à posée durant
les premiers mois de notre vie.
Se confronter à notre différence n’est pas facile car nous ne somme pas
dans la "norme", mais qu’est ce que la norme ?
Nous sommes tous pareils chacun à ses particularités, cependant il y a ceux qui aiment les échanges, expliquer et ainsi s’enrichir et puis ceux qui n’aiment pas... ils veulent qu’on les laissent tranquilles.
Rêver c’est important, lorsque l’on trouve que la vie est un peu compliquée, qu’on supporte beaucoup et qu’en avoir plein la tête c’est normal quand on s’accroche pour se faire une place.
C’est difficile de se libérer de soi-même car nos voyons nos propres faiblesses. Comme tout le monde, la plus grande difficulté est de s’accepter tel que l’on est. Accepter que nous ne pouvons pas tout assumer et que c’est normal d’avoir des moment où on se lâche. La volonté est une force que l’on construit et à chaque épreuve celle-ci peut être ébranlée.
Vivre, se créer ses petits bonheurs est essentiel.
Ne pas se comparer à la "norme" car cela voudrait dire, qu’il y a du bon et du moins bon et on serai pas meilleur que celui qui juge sans savoir.
Se trouver des armes pour progresser et grandir dans la vision que l’on se fait de la vie et avoir conscience que chaque individu à ses propres faiblesses.
»
Ce que j’aimerais dire tout simplement
« Le handicap n’est pas une fatalité et chacun de nous à son parcours bien singulier même s’il n’est pas facile de se faire une place.
Notre histoire, notre vécu, même si nous sommes tous différent dans notre manière d’être et de voir la vie, cela fait de nous des êtres fascinants.
»
Nous vous remercions pour votre témoignage Catherine (Caty).